L’alopécie est un phénomène touchant sans distinction particulière tout individu et peut souvent être la source d’un mal-être. La chevelure impactant fortement l’aspect visuel de la personne, sa perte demeure malheureusement associée au vieillissement et peut donc s’accélérer avec une mauvaise hygiène de vie. La chute de cheveux n’est cependant pas une fatalité en soi et il existe des solutions pour éliminer la gêne ou du moins réduire la fréquence de chute suite à sa nature génétique.
Le shampooing en tant que solution privilégiée
La chute de cheveux peut être traitée avec des soins sous la forme de shampooing doux ou de lotions antichute. Ces produits contiennent en effet les éléments capables de renforcer la structure capillaire (vitamines, minéraux, etc.) et prévenir la chute des cheveux au passage. Les fréquences d’usage du shampooing devront en revanche être espacées au risque de fragiliser davantage le cuir chevelu.
Le lavage des cheveux au shampooing doit ainsi se limiter à 2 fois par semaine, et il est possible d’accompagner le shampooing antichute avec un produit adapté aux cheveux gras ou pelliculaires. L’usage de shampooing extra-doux demeure recommandé entre 2 soins traitants et les shampooings pour bébé ne sont pas adaptés aux adultes.
Compléments alimentaires et traitements naturels
L’absence d’apport en oligoéléments et en vitamines peut également contribuer à accélérer la chute de cheveux et se révèle être par ailleurs de très bons indicateurs d’une carence minérale. Les compléments alimentaires servent généralement de méthodes de contingences face aux chutes de cheveux et le traitement avec ces consommables s’étale sur 3 mois au minimum. L’effet principal des compléments alimentaires est d’améliorer la microcirculation capillaire tout en réduisant les inflammations bulbaires précédant la chute de cheveux. Ils apportent en plus un effet de régulation sur le sébum et préviennent l’excès de ce composé, qui peut aussi être à l’origine d’une chute.
Les solutions douces comme la phytothérapie se basent sur les propriétés de plantes particulières pour soigner les problèmes capillaires, tandis que l’aromathérapie fait appel aux huiles essentielles extraites de végétaux pour remédier aux chutes. L’aromathérapie reste toutefois à utiliser avec prudence sous réserve d’allergies ou intolérances et celle-ci ne doit pas être utilisée chez l’enfant ou la femme enceinte.
Dernier recours : la greffe capillaire
La cause génétique de l’alopécie n’est pas traitable, demeure héréditaire et peut débuter très tôt dans la vie d’une personne, par exemple 20 ans. La greffe de cheveux représente la solution finale à une chute de cheveux dans le cas où les autres méthodes sont inefficaces. L’opération de greffe de cheveux naturels est onéreuse par rapport à la pose d’implants, mais elle apportera en revanche de la revigoration capillaire au patient.
Des accessoires très bon marché restent accessibles à tous (perruques ou postiches), et peuvent être relativement indécelables selon la qualité de fabrication.